En 2011, lors du déclenchement de la révolution syrienne, les femmes sont sorties dans les rues dans de nombreuses localités, aux côtés des hommes ou dans leurs propres regroupements. Toutefois dans certaines localités conservatrices, comme dans la région d'Idlib, elles ne sont pas sorties. Cela n'a pas empêché leur forte implication dans la révolution, en portant par exemple soin aux hommes de leur famille qui ont été blessés lors des manifestations.
Avec la militarisation de la révolution, les femmes ont toujours été très présentes, mais de façon plus discrète. Lors de la trêve partielle début 2016, le monde redécouvre des femmes dans les manifestations. Mais le monde découvre également, pour la première fois, des manifestantes dans certaines régions comme Idlib. Elles qui n'étaient pas sorties en 2011, les voici aux premières loges parfois, avec leurs enfants, exigeant le départ d'al-Nosra et la chute du régime. Elles qui aujourd'hui n'hésitent pas à dire : « je n'ai pas peur de Assad, alors pourquoi aurais-je peur de mon mari ? ».
(Bulletin ARS, mai 2016)
Avec la militarisation de la révolution, les femmes ont toujours été très présentes, mais de façon plus discrète. Lors de la trêve partielle début 2016, le monde redécouvre des femmes dans les manifestations. Mais le monde découvre également, pour la première fois, des manifestantes dans certaines régions comme Idlib. Elles qui n'étaient pas sorties en 2011, les voici aux premières loges parfois, avec leurs enfants, exigeant le départ d'al-Nosra et la chute du régime. Elles qui aujourd'hui n'hésitent pas à dire : « je n'ai pas peur de Assad, alors pourquoi aurais-je peur de mon mari ? ».
(Bulletin ARS, mai 2016)