A
partir du 28 décembre, le peuple iranien est descendu dans les rues,
rejetant les conditions économiques qui lui sont imposées et, plus
largement,
l'ensemble
du régime des Mollah. Mais ce n'est pas seulement la politique
intérieure du régime qui est visée, c'est aussi sa politique
extérieure, notamment
en Syrie : "à
mort le Hezbollah"
est repris en masse, des photos de Ghassem Soleimani (général qui
dirige notamment les interventions militaires en Syrie) sont brûlées
en nombre, mais également des photos de Bachar al-Assad. Les
investissements financiers et militaires du régime hors d'Iran sont
visés "Lâche
la Syrie, l'Iran est par ici".c
Depuis 2011, le soutien du régime iranien à Bachar al-Assad est sans faille et a grandement contribué à son maintien : en Syrie, le nombre de combattants étrangers liés à l'Iran est plus important que l'armée du régime syrien (plus de 70 000 contre 50 000 pour le régime, à l'été 2016*). Ces combattants sont des pasdaran (gardiens de la révolution islamistes d'Iran), des combattants du Hezbollah et de milices diverses (afghanes, irakiennes, pakistanaises...). Les interventions, dirigées au sol par l'Iran, contre les forces armées opposées au régime et contre les civils sont complétées dans l'air par le soutien de l'aviation russe.c
Un exemple : la Ghouta-Est, banlieue-Est de Damas, où plus de 350 000 hommes, femmes et enfants sont assiégés depuis 5 ans et tentent de survivre, en continuant notamment à organiser la vie civile via des associations et des comités élus. Depuis mai 2017, le siège s'est fortement intensifié (les prix ont flambé et les morts par famine sont de plus en plus nombreux). Au sol, le siège est imposé par le régime et des milices alliées à l'Iran, de l'air ce sont les bombes syriennes et russes qui tombent. Depuis une semaine les bombardements sur les civils se sont accrus (67 morts la première semaine de janvier, par les bombardements des régimes syrien et russe).c
Un autre exemple : dans la région d'Idlib qui est libérée du régime, de nombreuses forces liées à l'Iran se battent au sol aux côtés de celles du régime, soutenues par les avions russes et syriensqui visent à détruire toute vie civile : mercredi 3 janvier, une maternité a été bombardée à Maarat al-Noman. Ces dernières semaines plus de 100 000 civils ont fui face à l'avancée de ces forces.c
En Iran comme en Syrie en 2011, le régime iranien a répondu par une répression très forte du mouvement populaire (plus de 25 morts, environ 3 700 arrestations en Iran tandis qu'en Syrie des dizaines de milliers de prisonniers croupissent dans les geôles du régime très souvent torturé-e-s, violé-e-s...). Il accuse le mouvement d'être impulsé par des agents étrangers, niant, comme en Syrie, la détermination propre d'un peuple.c
Quant à Macron, s'il reconnaît qu'Assad est un criminel, il n'hésite pas à dire que l'on doit discuter avec lui. Et le gouvernement français, tout en omettant de mentionner les crimes de l'Iran et de la Russie en Syrie, souhaite qu'ils "prennent leurs dispositions" pour que le régime syrien cesse les siens (communiqué du 15/12/2017 sur la Ghouta)...
Depuis 2011, le soutien du régime iranien à Bachar al-Assad est sans faille et a grandement contribué à son maintien : en Syrie, le nombre de combattants étrangers liés à l'Iran est plus important que l'armée du régime syrien (plus de 70 000 contre 50 000 pour le régime, à l'été 2016*). Ces combattants sont des pasdaran (gardiens de la révolution islamistes d'Iran), des combattants du Hezbollah et de milices diverses (afghanes, irakiennes, pakistanaises...). Les interventions, dirigées au sol par l'Iran, contre les forces armées opposées au régime et contre les civils sont complétées dans l'air par le soutien de l'aviation russe.c
Un exemple : la Ghouta-Est, banlieue-Est de Damas, où plus de 350 000 hommes, femmes et enfants sont assiégés depuis 5 ans et tentent de survivre, en continuant notamment à organiser la vie civile via des associations et des comités élus. Depuis mai 2017, le siège s'est fortement intensifié (les prix ont flambé et les morts par famine sont de plus en plus nombreux). Au sol, le siège est imposé par le régime et des milices alliées à l'Iran, de l'air ce sont les bombes syriennes et russes qui tombent. Depuis une semaine les bombardements sur les civils se sont accrus (67 morts la première semaine de janvier, par les bombardements des régimes syrien et russe).c
Un autre exemple : dans la région d'Idlib qui est libérée du régime, de nombreuses forces liées à l'Iran se battent au sol aux côtés de celles du régime, soutenues par les avions russes et syriensqui visent à détruire toute vie civile : mercredi 3 janvier, une maternité a été bombardée à Maarat al-Noman. Ces dernières semaines plus de 100 000 civils ont fui face à l'avancée de ces forces.c
En Iran comme en Syrie en 2011, le régime iranien a répondu par une répression très forte du mouvement populaire (plus de 25 morts, environ 3 700 arrestations en Iran tandis qu'en Syrie des dizaines de milliers de prisonniers croupissent dans les geôles du régime très souvent torturé-e-s, violé-e-s...). Il accuse le mouvement d'être impulsé par des agents étrangers, niant, comme en Syrie, la détermination propre d'un peuple.c
Quant à Macron, s'il reconnaît qu'Assad est un criminel, il n'hésite pas à dire que l'on doit discuter avec lui. Et le gouvernement français, tout en omettant de mentionner les crimes de l'Iran et de la Russie en Syrie, souhaite qu'ils "prennent leurs dispositions" pour que le régime syrien cesse les siens (communiqué du 15/12/2017 sur la Ghouta)...
En Syrie comme en Iran : arrêt immédiat de la répression, libération immédiate de tous les prisonniers politiques !c
En Syrie également : levée immédiate de tous les sièges (dans la Ghouta de Damas notamment), arrêt immédiat de tous les bombardements ! Départ de toutes les forces armées étrangères ! Mobilisation internationale pour l'aide humanitaire et l'accueil des réfugiés !c
Aucune collaboration avec Assad, Poutine, Khamenei, ni avec Trump !c
Les revendications des peuples syrien et iranien pour la fin des régimes qui les oppressent sont légitimes.
Collectif Avec la Révolution Syrienne : Alternative Libertaire, Cedetim, Émancipation, Ensemble, Forum Palestine Citoyenneté, L'insurgé, NPA, UJFP, Union syndicale Solidaires
En collaboration avec SSTI (Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en Iran)
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