Cinq ans après le début de la révolution, le régime syrien et ses alliés continuent de massacrer ceux qui ont osé sortir dans les rues pour demander des réformes, puis, face à la répression, la chute du régime. Et les grandes puissances continuent de regarder les massacres sans sourciller, ou à peine.
Pacifique au début, la révolution s'est armée, pour se défendre. Puis, sur le terreau de cette révolution abandonnée de tous se sont développées, avec l'aide notable de Assad, des forces djihadistes, comme Daech. Mais ces deux forces contre-révolutionnaires ne sont pas arrivées à bout des révolutionnaires syriens. Poutine, par l'intervention de son armée, aurait sûrement aimé cet hiver, donner le coup final ; ce qui aurait plu à de nombreux gouvernements qui ne souhaitent pas voir une révolution victorieuse. Les intérêts propres des grands de ce monde ont amené à une trêve partielle (rapidement rompue) fin février, négociée entre la Russie et les États-Unis. Les Syriens sont alors ressortis en nombre dans les rues, réaffirmant leur volonté, toujours, que le régime chute.
La solidarité du mouvement ouvrier international, lequel devrait être en première ligne pour l’aide au peuple syrien et aux autres peuples de la région (dont le peuple kurde), est malheureusement toujours faible. Cette solidarité passe par la diffusion d'informations et la lutte contre les politiques inacceptables de nos gouvernements. Il s'agit notamment d'exiger la fin des bombardements français qui, entre autres, renforcent la propagande djihadiste, et de dénoncer les lois et mesures contre les réfugiés.
Ces derniers mois, des campagnes internationales comme « AleppoIsBurning » (face aux massacres à Alep fin avril / début mai) ou la médiatisation de la mutinerie de prisonniers incarcérés à Hama ont eu un écho certain. Cela montre la possibilité et la nécessité d'enfin, partout dans ce monde, briser les chaînes.
(bulletin ARS, mai 2016)
Pacifique au début, la révolution s'est armée, pour se défendre. Puis, sur le terreau de cette révolution abandonnée de tous se sont développées, avec l'aide notable de Assad, des forces djihadistes, comme Daech. Mais ces deux forces contre-révolutionnaires ne sont pas arrivées à bout des révolutionnaires syriens. Poutine, par l'intervention de son armée, aurait sûrement aimé cet hiver, donner le coup final ; ce qui aurait plu à de nombreux gouvernements qui ne souhaitent pas voir une révolution victorieuse. Les intérêts propres des grands de ce monde ont amené à une trêve partielle (rapidement rompue) fin février, négociée entre la Russie et les États-Unis. Les Syriens sont alors ressortis en nombre dans les rues, réaffirmant leur volonté, toujours, que le régime chute.
La solidarité du mouvement ouvrier international, lequel devrait être en première ligne pour l’aide au peuple syrien et aux autres peuples de la région (dont le peuple kurde), est malheureusement toujours faible. Cette solidarité passe par la diffusion d'informations et la lutte contre les politiques inacceptables de nos gouvernements. Il s'agit notamment d'exiger la fin des bombardements français qui, entre autres, renforcent la propagande djihadiste, et de dénoncer les lois et mesures contre les réfugiés.
Ces derniers mois, des campagnes internationales comme « AleppoIsBurning » (face aux massacres à Alep fin avril / début mai) ou la médiatisation de la mutinerie de prisonniers incarcérés à Hama ont eu un écho certain. Cela montre la possibilité et la nécessité d'enfin, partout dans ce monde, briser les chaînes.
(bulletin ARS, mai 2016)