Les amis français de l'assassin Bachar (1/2)

Reçus ce 24 février par Bachar al-Assad, ils étaient trois parlementaires - Jacques Myard, Jean-Pierre Vial, François Zocchetto -, un quatrième (Gérard Bapt, député socialiste) jure ne pas avoir participé à l'entretien...

Qu'allaient-ils faire en ce palais ? Des gugusses ! a jugé Sarkozy. N'empêche que leur initiative a obligé les autorités socialistes et Hollande soi-même à se mobiliser pour condamner leur visite.

En effet leur opération fait caisse de résonance à des idées qui circulent sur l'échiquier politique français. "N'était-ce pas une erreur de penser que le régime syrien allait tomber ? ", "N'est-ce pas une erreur plus grave de ne pas se réconcilier avec lui ?"... D'autant que la lutte contre Daech offre un alibi pour justifier ce tournant...

Nos gugusses ne croient pas aux hypocrisies du régime syrien qui dit lutter contre le terrorisme
islamiste, ils savent bien qu'il mène la guerre contre le peuple syrien. Mais ils pensent que cette guerre, il va la gagner. Ils veulent convaincre que l'idéalisme et la morale ça suffit : face à l'effroyable tempête qui ravage la Syrie, le réalisme c'est rallier Assad !

Dans les partis français ils ne sont pas les seuls à penser ainsi. Car si on les voit toujours quitter le
navire, n'oublions pas que les rats savent aussi courir dans l'autre sens.