Dans les zones libérées, la vie civile est structurée par les Conseils locaux (jouant le rôle de mairies), mais aussi par des groupes civils de militants, dont les actions sont très diverses. Par exemple, à Atareb, une ville de 40 000 habitants située dans le gouvernorat d’Alep, on dénombre une dizaine de groupes civils de 10 à 25 militants.
Les militants montent un projet puis cherchent son financement par une ONG (nombre de militants sont bénévoles). Les projets sont divers et durent entre trois et six mois. Six projets sont actuellement en cours à Atareb, avec pour thèmes et objectifs de : soutenir les jeunes et formuler des propositions pour la société civile ; arrêter les conflits sociaux (entre familles notamment) en amenant les gens à se réunir ; former les femmes au numérique et leur apporter une meilleure connaissance de la société civile ; former à la notion de « citoyenneté » ; construire la confiance entre les civils et les membres de la Police Libre ou du Conseil local (par de multiples réunions avec les civils pour expliquer leur rôle).
Il faut savoir que sous le régime d’Assad, la société civile n’existe pas : nombre de services publics ou postes ne sont accessibles que grâce à des relations politiques ou nécessitent des rétributions financières. Par conséquent dans les zones libérées, certaines habitudes amènent des habitants à reproduire ces schémas, comme n’offrir des services qu'à ceux qui sont pour la révolution (et pas à ceux qui sont contre). Ainsi, derrière les réflexions autour des notions de « citoyenneté » et de « société civile » notamment, se trouve la volonté de construire une société où les services sont accessibles à chacun, quelques soient son opinion politique, religieuse, et son niveau de vie.
Les militants montent un projet puis cherchent son financement par une ONG (nombre de militants sont bénévoles). Les projets sont divers et durent entre trois et six mois. Six projets sont actuellement en cours à Atareb, avec pour thèmes et objectifs de : soutenir les jeunes et formuler des propositions pour la société civile ; arrêter les conflits sociaux (entre familles notamment) en amenant les gens à se réunir ; former les femmes au numérique et leur apporter une meilleure connaissance de la société civile ; former à la notion de « citoyenneté » ; construire la confiance entre les civils et les membres de la Police Libre ou du Conseil local (par de multiples réunions avec les civils pour expliquer leur rôle).
Il faut savoir que sous le régime d’Assad, la société civile n’existe pas : nombre de services publics ou postes ne sont accessibles que grâce à des relations politiques ou nécessitent des rétributions financières. Par conséquent dans les zones libérées, certaines habitudes amènent des habitants à reproduire ces schémas, comme n’offrir des services qu'à ceux qui sont pour la révolution (et pas à ceux qui sont contre). Ainsi, derrière les réflexions autour des notions de « citoyenneté » et de « société civile » notamment, se trouve la volonté de construire une société où les services sont accessibles à chacun, quelques soient son opinion politique, religieuse, et son niveau de vie.