« Nous sommes l'ASL ». Ainsi commence une des banderoles de Kafranbel, le 17 octobre 2015, en réponse à Poutine qui se demande où se trouve l'Armée Syrienne Libre et qui la dirige. « Nous sommes l'ASL, Daech n'est pas là », ainsi répondent de nombreux Syriens au journaliste Rami Jarrah qui, dans les rues d'Alep, demande aux passants si l'assertion récente d'Al-Nosra, selon laquelle l'ASL n'existe pas, était juste. Cette volonté politique de nier l'existence de l'ASL, se double dans les médias occidentaux, d'une faible information concernant les forces se revendiquant de l'ASL (environ 35 000 combattants). Et pour cause, aux USA, la ligne d'Obama est de refuser que soient armés les rebelles de l'ASL afin qu'ils se débarrassent d'Assad et de son régime.
Et que dire des « informations » sur la résistance civile dans les médias occidentaux ? Elles sont quasi inexistantes. La raison en est également politique.
Elle complète la volonté du régime de Assad de valoriser les islamistes et de nier toute opposition démocratique. Cela se traduit sur le terrain, par le largage de barils d'explosifs, le siège de villes au coeur de la révolution de 2011 (comme Douma, Zabadani, Madaya,...), des assassinats ciblés,...et aussi par une guerre d'images : les hôpitaux de fortune, en zone rebelle, souvent connus du régime de Assad, deviennent des cibles prioritaires dès lors qu'une photo de journaliste attire l'attention sur eux. Aussi est-il courant que les Syriens refusent aux rares journalistes qu'ils prennent des photos de la vie civile qu'ils organisent. Entre une photo de vie et la vie, les Syriens ont choisi.
Et que dire des « informations » sur la résistance civile dans les médias occidentaux ? Elles sont quasi inexistantes. La raison en est également politique.
Elle complète la volonté du régime de Assad de valoriser les islamistes et de nier toute opposition démocratique. Cela se traduit sur le terrain, par le largage de barils d'explosifs, le siège de villes au coeur de la révolution de 2011 (comme Douma, Zabadani, Madaya,...), des assassinats ciblés,...et aussi par une guerre d'images : les hôpitaux de fortune, en zone rebelle, souvent connus du régime de Assad, deviennent des cibles prioritaires dès lors qu'une photo de journaliste attire l'attention sur eux. Aussi est-il courant que les Syriens refusent aux rares journalistes qu'ils prennent des photos de la vie civile qu'ils organisent. Entre une photo de vie et la vie, les Syriens ont choisi.
(Bulletin ARS, janvier 2016)