On sait les liens anciens qu'entretient la pire extrême
droite avec le régime syrien.
Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale l'État Syrien ouvrit grand ses portes à des personnages sinistres tel le
nazi Aloïs Brunner, bras droit d'Adolf Eichmann, qui verra ses "compétences" recyclées dans l'appareil de répression. Ces liens seront réactualisés dans les années 90 quand des dirigeants de l'organisation fasciste française GUD feront le chemin de Damas pour chercher des subsides auprès d'un État avec lequel ils partagent une même forme d'antisémitisme. En échange de ces services, la nébuleuse du GUD (souvent ralliée au FN) est depuis 30 ans un
élément clef de la propagande du régime Assad.
Une histoire qui éclaire les propos récents de Philippot (FN) : il faut "arrêter (...) de considérer que l'on doit à la fois, lutter contre Bachar al-Assad et contre son ennemi [Daech]. A ce moment là on ne fait rien".
Les liens entre le régime syrien et l'extrême droite sont profonds et durables. Ils partagent tous deux la même haine de la démocratie et du droit des peuples à disposer d'eux mêmes.